11 février 2012
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« Toutes les civilisations ne se valent pas ». M. Guéant, ministre de
l'intérieur a prononcé cette phrase honteuse devant les étudiants d'extrême droite membres du syndicat l'UNI . N. Sarkozy n'y voit que du « bon sens ». Contrairement à ce que prétendent
certains à droite, le Ministre de l'intérieur n'a pas prononcé une banalité. En utilisant sciemment le terme « civilisation », il s'est relié à tous ceux qui ont théorisé l'inégalité des races et
des cultures. En ce sens, le député de Martinique Serge Letchiny a raison car c'est sur cela que c'est fondé le nazisme.
En fait, le ministre de l'intérieur a tout simplement voulu montrer du doigt un pseudo ennemi de l'intérieur, les musulmans et dire aux électeurs du Front national : « Comme vous, nous
n'aimons pas les arabes et si Marine Le Pen n'a pas ses 500 signatures, vous pourrez tranquillement voter Sarkozy ».
Les dérapages de ce genre sont coutumiers à droite, du discours de Dakar dans lequel N. Sarkozy décrétait que les africains n'étaient pas rentrés dans l'histoire à celui de Grenoble lançant la
chasse aux Roms.
Cette stratégie ignoble n'est pas l'apanage de la droite française. M. Orban, premier Ministre hongrois, membre du même parti européen (le PPP) que l'UMP, fait de même et s'attaque maintenant aux
libertés individuelles et à celle de la presse. En Grèce, en Italie, à la Banque Centrale Européenne, ce sont les hommes de la banque Goldman-Sachs qui dirigent au mépris des peuples.
Face à la crise, ils organisent la désignation d'un bouc émissaire, plutôt diriger la haine vers l'immigré que le banquier, faire oublier la responsabilité des marchés et de la finance dans la
dégradation de nos vies. Il faut prendre au sérieux les dégâts que suscitent la crise dans la vie quotidienne de milliers de nos concitoyens ainsi que les angoisses qu'elle provoque. La réponse
ne peut être dans la rigueur, fut-elle accolée de l'adjectif juste. Toutes les politiques d'austérité ont pesé bien lourd sur le peuple pendant que les riches et le patronat recevaient leurs
cadeaux. Elles ont conduit nos économies et nos vies dans le mur.
La volonté commune doit de nouveau prendre le pas sur les diktats de la finance et de leurs agences de notation. C'est ce que défend le Front de gauche et son programme, L'humain d'abord,
C'est le sens qu'aura le vote pour les candidats du PCF et du Front de Gauche aux prochaines élections.
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N°1520
11 février 2012
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23:52
Les élus UMP s’affolent ! Comme ils veulent masquer
les réalités concernant les fermetures de classes, qui ne sont que le résultat des mesures budgétaires votées par les députés UMP, il leur faut des boucs émissaires, le conseil régional par
exemple.
Il me paraît indispensable de rappeler que le conseil régional n'a aucune compétence pour les ouvertures et fermetures de section dans l'enseignement général et technologique ! Un contrat de plan
régional de développement des formations professionnelles a été signé au printemps dernier entre le président de région, le préfet et le recteur : à la demande du Rectorat, il ne concerne même
pas les formations technologiques et pour ce qui est de l'enseignement professionnel, la seule avancée est représentée par la possibilité de concertation entre le conseil régional et le recteur,
au terme de laquelle le recteur a le dernier mot, en fonction des réductions de postes enseignants que lui impose le ministre Chatel !
Les élus Ravignon, Wallendorf & Co surfent sur des antagonismes archaïques entre villes voisines, essayant de faire croire que le conseil régional veut tuer le lycée de Givet parce qu'il
reconstruit celui de Revin : effectivement, le conseil régional anticipe mieux que le conseil général, présidé par un sénateur UMP, obligé de fermer le collège Frénois en pleine année scolaire
pour cause d 'insécurité ! D'ailleurs leur chauvinisme local est tel que le conseiller régional ardennais Dekens a démissionné du conseil d'administration du lycée de Revin où l'avait désigné
l'assemblée plénière du conseil régional : pour lui, les Ardennes
s'arrêtent à sa communauté de communes.
Affolement encore, quand le vice président Cordier reproche à JP Bachy de s'exprimer sur le collège Frénois : le président de région ne serait il plus citoyen comme un autre et d'ailleurs si tel
est le cas, à quel titre le conseiller général de la Houillère s'exprime sur le lycée de Givet ?
Avec mes amis communistes et du Front de Gauche, nous avons une vision beaucoup plus ambitieuse de l'Education Nationale (et de la citoyenneté !) et je serai présente à Givet pour refuser la
fermeture de la section STG du lycée, mais je serai aussi présente au Conseil Académique de l'Education Nationale mardi 14 février pour dire qu'il ne s'agit pas d'opposer les lycées entre eux,
mais d'obtenir du gouvernement qu'il revienne sur les suppressions de postes qui touchent durement notre région : il est possible de faire autrement car l'austérité, ce n'est pas la solution,
c'est le problème !
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N°1520
11 février 2012
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23:50
Malgré l'injection massive d'argent public (Etat,
Région et Département) pour financer sa reprise en 2010, les 150 salariés de l'entreprise TECSOM sont toujours dans l'expectative et inquiets sur le devenir de leur emploi !
Nouveau rebondissement cette semaine : un mystérieux syndicat communal, "Ardennes Synergie", a reçu l'aval du tribunal de commerce de Sedan pour racheter les bâtiments et terrains de la SAS
Tecsom pour environ 4,7 M€....afin d'assurer la trésorerie de l'entreprise et de "pérenniser" les 150 emplois
Explication de texte : le syndicat "Synergie Ardennes" a été créé par la communauté de communes des 3 cantons de Carignan-Raucourt et Mouzon (présidée par JL WARSMANN, député UMP), avec les
communes de Donchery et de Glaire (c’est à dire avec des maires UMP). Sa dénomination sociale est floue ..."construction d'autres ouvrages de génie civil" (sic) ! Ses finances sont donc
exclusivement publiques, notamment à travers les contributions de la communauté de communes des 3 cantons. Le siège social de "Synergie Ardennes" est d'ailleurs à l'adresse des 3 cantons.
Le 28 octobre 2011, sur proposition de son président JL Warsmann, la communauté de communes a procédé à une modification des statuts du syndicat "Synergie Ardennes" pour lui permettre d'acheter
les terrains Tecsom à Glaire.
Ainsi, après la zone franche qui n'a créé aucun emploi dans les Ardennes, JL Warsmann cherche-t-il à institutionnaliser l'assistanat industriel ? Il organise la socialisation des dettes de Tecsom
avec les impôts des sedanais. N’y a-t-il pas confusion volontaire entre intérêt général et intérêt privé ? Les collectivités locales sont-elles devenues des banques et les Ardennes seraient-elles
une zone expérimentale pour ce dévoiement des finances publiques?
De plus, Tecsom a un statut de SAS (Société par Actions Simplifiée), c'est à dire que le seul PDG a tous les pouvoirs, et que sa gestion est peu transparente : de nombreuses questions sont en
suspens depuis des mois. Le DRH est l'ex-délégué Cfdt ...et vient de virer un délégué FO qui posait trop de questions, prés du tiers du personnel est en chômage technique permanent depuis la
reprise, des formations pour reclassement externe sont proposées au personnel, il est de notoriété publique que le chiffre d'affaires prévisionnel n'a jamais été atteint (malheureusement, mais
c'est ainsi) et que l'entreprise perd de l'argent.
Les 150 salariés sont pris en otage électoral par les élus de droite qui utilisent leur désarroi légitime pour justifier des aides publiques massives. C’est honteux, car Tecsom n'a pas le droit
de licencier jusqu'au 30/06 mais après ? Comme le dit le syndicat FO, ne cherche-t-on pas à faire financer le plan social aux frais du contribuable ardennais? C’est à dire par les
travailleurs eux-mêmes.
Autant de questions sans réponses à ce jour en attendant un nouveau scandale d'assistanat industriel pour des patrons voyous sur fonds d’enjeu électoral.
J.C VanBervesseles
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N°1520
11 février 2012
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23:39
Un Pass’contraception, premier pas vers une sexualité
sans risque, a vu le jour en ce début d’année 2012 à l’initiative du Conseil Régional de Champagne-Ardenne. Les trois objectifs du dispositif sont la prévention, l’éducation à la santé et
l’égalité entre les femmes et les hommes. Il concerne 29140 filles et 32348 garçons mineurs, élèves des lycées et CFA de notre région.
De nombreuses concertations avec des acteurs de terrain ont prévalu sur cette décision, élaborée par la majorité de gauche au Conseil régional, animée entre autre par Karine Jarry(PCF),
conseillère régionale déléguée à l’égalité Femme/Homme, en liaison avec les services du Rectorat. Le nombre de grossesses précoces en Champagne-Ardenne est supérieur à la moyenne nationale. Le
nombre de naissances issues de femmes mineures résidant en Champagne-Ardenne s’élevait à 126 en 2008. Et 23 % des filles de 15 à 25 ans ayant eu une relation sexuelle ont déjà eu recours à la
pilule du lendemain.
La démarche du Pass’contraception repose sur la mise à disposition d’une contraception pour les garçons et les filles mineurs, sous forme d’un « chéquier ». Celui-ci assure l’anonymat, la
confidentialité et le droit à une consultation médicale d’accès à la contraception. C’est un levier pour l’écoute, le dialogue avec les élèves, filles et garçons. L’investissement financier du
Conseil régional est estimé à 144 € par chéquier. Le travail de concertation, les questions suscitées, ont montré que nous sommes encore loin de « l’acquis » quant au rapport des jeunes à la
sexualité dans les familles, avec des tabous bien vivaces sur le sujet. Notre priorité pour les jeunes est de s’attaquer aux régressions qui sont à l’œuvre à leur égard. En ce début de 21ème
siècle, particulièrement pour les filles, il s’agit de ne pas subir, d’avoir les moyens de pouvoir choisir, de faire vivre un droit pour lesquels nos ainé-e-s se sont tant battu-e-s au siècle
précédent. D’autres rencontres vont se dérouler en 2012 pour étendre le Pass’contraception au-delà des jeunes des lycées et CFA. Lors du vote du budget 2012, seul le groupe FN a voté contre
ce dispositif. Comme quoi, là aussi, les discours sur la pseudo défense des catégories populaires de leur candidate à la présidentielle sont une vraie arnaque, à démystifier dans tous les
domaines…
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N°1520
11 février 2012
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Au terme d'un quinquennat qui a poussé le pays dans la récession et saccagé
l'emploi industriel, le Président de la République a décidé, à quelques semaines des élections, deux énormes nouveaux cadeaux au patronat.
Premier cadeau : un allègement de 13 milliards d'euros de cotisations sociales patronales essentiellement payé par une hausse
de la TVA, autrement dit un coup de poignard
dans le pouvoir d'achat populaire. Second cadeau : la possibilité pour le patronat d'échapper à toute durée légale du temps de travail par le biais d'accord dit de compétitivité. Tout le reste
est à l'avenant : matraquage mensonger sur le coût du travail, règle d'or pour les collectivités locales, nouvelle mesure de déréglementation du marché immobilier sous prétexte de crise du
logement.
Tout cela n'est que l'énième et dernier coup de force présidentiel. Les privilégiés et les financiers auront été servis jusqu'au bout. Les salariés n'ont plus rien à attendre
de ce pouvoir. C'est maintenant à la gauche de construire une alternative solide et le Front de gauche va y consacrer toutes ses forces.
Sarkozy : le massacre de la protection sociale comme seule ambition.
Le président de la république a dévoilé dimanche soir sur 9 chaines de télévision mobilisées pour l’occasion, une partie de ses objectifs : se débarrasser de la protection
sociale à la française. Derrière le paravent de la compétitivité, il décide non seulement d'exonérer la totalité des cotisations familiales pour les salaires allant jusqu'à 2,1 fois le SMIC, mais
aussi d'augmenter la TVA à 21,2% (1,6 de plus). Quelle entourloupe ! La fiscalisation du financement de la protection sociale n'est pas la solution. Au contraire, il faut revenir à un financement
adossé au travail qui est le lieu de la création de richesses. Il faut faire cotiser les revenus financiers à la même hauteur que les revenus du travail et non faire miroiter pour le mois d'août
une très hypothétique taxe sur les transactions financières à hauteur de 0,1% .La machine de guerre contre le monde du travail est lancée par le président-candidat. La déréglementation du
dialogue social avec la primauté sur la loi donnée à des accords d'entreprise est un cadeau attendu depuis longtemps par le patronat.
La gauche doit être l'alternative forte et crédible face à ce massacre programmé. Avec plus de 300 000 exemplaires vendus, le programme du Front de Gauche « l'Humain
d'abord» en est la pierre angulaire.
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N°1520
11 février 2012
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22:32
Les droits des salariés leurs sont insupportables. Ils veulent tout liquider
Député UMP des Ardennes, JL WARSMANN, malgré sa joviale apparence, est un redoutable serviteur de la droite sarkozienne. Président de la commission des lois à l'Assemblée nationale, depuis
plusieurs années, sous prétexte de "simplifier le droit", il a fait voter des lois de sabotage social ... en toute discrétion.
Heureusement, le Sénat a récemment basculé à gauche ...et WARSMANN, dans une de ses dernières tentatives d'enfumage du droit social, vient d'être retoqué. Le 10 janvier dernier, le Sénat a rejeté
une nouvelle proposition de loi du député UMP ardennais en adoptant "une question préalable", c'est à dire une motion de procédure qui équivaut à un rejet du texte !
Le rapporteur de la commission a motivé le rejet au motif que "un certain nombre de dispositions du texte ne constitue pas une simplification, mais des reformes de fonds." ....et de dénoncer les
nombreuses modifications du code du travail, tout particulièrement de l'article 40. Celui-ci stipulait que la mise en place d'une nouvelle répartition des horaires de travail d'un salarié sur une
période supérieure à une semaine ne constitue pas une modification du contrat de travail...vive la flexibilité, dit l'UMP !
Ainsi, la proposition de cet article tombait à pic, au moment où la droite et le Président de la République plaident pour l'instauration "d'accords compétitivité-emploi" au sein des entreprises
....ce qui consiste à faire varier le temps de travail et le salaire en fonction des seuls besoins de l'entreprise.
DERNIERE MINUTE: L’assemblée Nationale, malheureusement majoritaire à droite, vient de rétablir l’amendement WARSMANN.
A méditer pour les prochaines législatives
Toucher à la durée du travail est une modification substantielle du contrat de travail qui requiert l'accord individuel des salariés ! C’est ce verrou que WARSMANN voulait faire discrètement
sauter avec sa proposition ....au nom de la simplification du droit !!
Introduire toujours plus de flexibilité dans le droit du travail afin que les salariés n'aient plus le pouvoir de s'y opposer, voilà une curieuse conception de "simplification du droit" :
perturber toujours plus la vie familiale et personnelle des classes laborieuses ... c'est le programme que Sarkozy a développé dimanche dernier ! WARSMANN lui avait préparé le terrain, c’est
raté, les ardennais doivent s'en souvenir en juin prochain au moment des élections législatives.
J.C Van Bervesseles
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N°1520
11 février 2012
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22:28
Lycée Vauban à Givet dont la filière STG est menacée
Il n'y aurait plus de sous ? Il faudrait faire des économies ?
Et c'est au nom de la réduction des déficits que seraient supprimés des postes d'enseignants à la rentrée prochaine. Les chiffres sont maintenant précisés.
Pour les écoles maternelles et élémentaires, ce sont 153 postes en Champagne Ardenne que le gouvernement voudrait supprimer, 43 pour les seules Ardennes. La baisse des effectifs serait
l'argument. Mais la réalité, c'est plutôt la quasi disparition des possibilités de scolarisation des enfants à deux ans, alors que l'on sait que celle-ci est essentielle dans la lutte contre les
inégalités sociales. Là où deux tiers des enfants ardennais étaient scolarisés avant trois ans il y a une quinzaine d'année, il y en a moins d'un sur cinq actuellement, très exactement 18,3%
!
Dans le second degré, ce sont 177 postes qui seraient supprimés à la prochaine rentrée dans la région. Et cela va s'accompagner de regroupements : à l'heure où on parle environnement, réduction
des émissions de gaz carbonique, le ministre de l'Education Nationale veut allonger les trajets pour les élèves : à Givet, les élèves souhaitant suivre la filière technologique n'auront qu'à se
rendre à Revin et à Bazeilles, c'est la filière générale qui va fermer !
Il n'y aurait plus de sous ? Il faudrait faire des économies ?
D'après les estimations du journal, Les Echos, les grandes entreprises françaises cotées en bourse devraient verser 37.3 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires au titre de 2011 :
5.38 milliards pour Total (faisons faire des kilomètres aux élèves pour aller étudier, aux malades pour aller se faire soigner, pas de problème, Total empoche !), 3.71 milliards pour France
Télécom Orange, 3.38 milliards pour Sanofi-Aventis ...
Cherchez l'erreur !
L'école trinque pendant que les actionnaires s'engraissent dans une imprévoyance la plus totale : L'école, c'est l'investissement de demain.
Michèle LEFLON
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N°1520
1 février 2012
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Une dégradation de la note de la France est
tombée à point, 5 jours avant le sommet antisocial avec les organisations syndicales. La perte de la note « AAA » de la France chez Standard & Poor’s a été utilisée par Nicolas Sarkozy pour
justifier l’adoption accélérée de sa règle d’or et de l’hyper-austérité.
La Bourse est, elle, sereine, annoncent les dépêches. Ainsi les agences de notation s’imposent encore brutalement dans le débat présidentiel, tout comme elles ordonnent les orientations
politiques du gouvernement. Faire peur à la population et rassurer les spéculateurs, pour que la première grossisse encore les profits des seconds ; tout cela pour aider Nicolas Sarkozy à
poursuivre son entreprise de démolition sociale et économique.
Mais qui dira qu’en dehors de tout changement de la notation de la France, la dette publique devait passer de 85% du PIB en 2011, avec 1760 milliards d’euros, à 87% du PIB en 2012 à cause de la
politique du président et de son gouvernement ?
C’est le résultat de la nocivité d’une politique soumise à la finance, c’est un fiasco. Ce pouvoir n’a pas les compétences requises pour sortir la France de la crise puisqu’il obéit à la
domination financière.
Avec l’austérité, c’est la croissance réelle qui va baisser et diminuer les rentrées d’impôts et de cotisations. Pendant ce temps, les énormes cadeaux accordés aux entreprises et aux grandes
fortunes comme la suppression de la taxe professionnelle, les 30 milliards d’euros annuels d’exonérations de cotisations sociales patronales ou la baisse de l’impôt de solidarité sur la fortune,
continuent.
C’est aussi, et surtout, le résultat du soutien massif des banques et de l’activité par l’endettement public aux marchés financiers, sans aucune contrepartie exigée. Ainsi, les grands groupes
ont-ils pu continuer de délocaliser et de massacrer l’emploi en France, ou encore accroître la menace de le faire pour pressurer les salaires ; et les banques ont continué de spéculer contre les
dettes publiques tout en fermant le robinet du crédit pour les PME. Précisément, les banques françaises viennent de bénéficier, avec leurs principales homologues européennes, de 500 milliards
d’euros de prêts à 1% sur trois ans accordés par la BCE.
La dégradation de la note de la France va contribuer directement à cet
enrichissement monstrueux des grands actionnaires des banques du fait de l’alourdissement des prélèvements en intérêts sur ses ressources publiques. Or une hausse de un point du taux d’intérêt
payé, du fait de la perte du triple A, augmenterait de 10 milliards d’euros la charge de la dette cumulée sur cinq ans. L’obsession primordiale de la baisse de la dette, des déficits et des
dépenses publics est incompatible avec l’urgence de répondre aux besoins sociaux.
La raison et la responsabilité à gauche commandent de rompre avec cette obsession. Il faut immédiatement reprendre le contrôle public des banques françaises - c’est indispensable. Au lieu de
diaboliser la dette publique, engageons un audit citoyen pour faire la part de la bonne et de la mauvaise dette.
La BCE doit décider de créer toute la monnaie nécessaire pour alléger les dettes publiques en France et en zone euro et de créer un Fonds social, solidaire et écologique de développement européen
pour financer l’expansion des services publics nationaux et leurs coopérations. Et c’est possible.
La BCE peut et doit s’engager à prêter à la France et aux États européens à taux zéro. Pour battre Sarkozy, il faut affronter le pouvoir financier. C’est cette autre logique que porte la
candidature du Front de gauche avec Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.
Pierre Laurent,
Secrétaire national du PCF
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N°1520
1 février 2012
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21:40
En 1945, la déclaration des devoirs et des droits de
la presse libre stipulait : "la presse est libre lorsqu'elle ne dépend ni du gouvernement, ni des puissances d’argent, mais de la seule conscience des journalistes et des lecteurs". Le film
"Les nouveaux chiens de garde», qui vient de sortir, est une critique radicale des médias d’aujourd’hui, il met en exergue les intérêts croisés entre monde politique, économique et médiatique au
mépris du pluralisme et de l'objectivité de l'information.
Ainsi, quelques dizaines de " journalistes et d'experts" (toujours les mêmes!!) sont omniprésents tant à la télévision, qu'à la radio et dans les journaux nationaux ou provinciaux pour diffuser
la même idéologie au service exclusif du capitalisme dominant, propriétaire de tous les médias.
Les medias sont soumis à la loi des actionnaires qui défendent l'ordre dominant : Prêcher l'austérité est leur thème actuel de prédilection.
La télévision est devenue "une sorte de monopole de fait sur la formation des cerveaux d'une partie importante de la population" : Les temps de parole des formations politiques censurent les
réflexions alternatives ainsi, pendant que le PCF et le Front de Gauche ne disposent que de quelques dizaines de minutes, L'UMP, le PS et le FN bénéficient de plusieurs heures d'antenne.
L'HUMANITE et Le Monde diplomatique restent les seuls journaux à s'émanciper du consensus libéral.
Le combat pour une information libérée est d'une grande actualité dans les campagnes électorales de 2012. Les citoyens peuvent se réapproprier l'informa-tion, c'est à dire la démocratie, en
com-mençant à utiliser massivement les possibilités d'échanges libres des blogs.
J.C Van Bervesseles
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N°1520
1 février 2012
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21:38
A moins de 100 jours des élections présidentielles, la campagne pour le vote Mélenchon et les candidats aux législatives doit maintenant prendre très rapidement toute sa
dimension ! C’est ce qu’ont décidé les militants du Front de Gauche 08 réunis à l’ancienne mairie de Mohon :
Mercredi 1er février :
Rendez-vous devant la préfecture à 18 h pour soutenir les anciens salariés de l’entreprise RAGUET qui ont rendez-vous avec le préfet pour faire le bilan de leur reclassement
(il vaudrait mieux dire de leur absence de reclassement), un an après leur licenciement.
Une assemblée citoyenne a lieu à REVIN à 18 heures à l’ancienne mairie (salle n° 6) pour débattre du programme du Front de Gauche « L’Humain d’abord » et l’enrichir, pour
discuter des grandes mesures que la gauche devra prendre en 2012, pour décider de formes d’actions pour contribuer à battre Sarkozy et réussir à gauche. On discutera aussi évidemment, projet pour
la vallée !
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N°1520