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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 22:28

 

Lycée

Lycée Vauban à Givet dont la filière STG  est menacée

 

Il n'y aurait plus de sous ? Il faudrait faire des économies ?

Et c'est au nom de la réduction des déficits que seraient supprimés des postes d'enseignants à la rentrée prochaine. Les chiffres sont maintenant précisés.

Pour les écoles maternelles et élémentaires, ce sont 153 postes en Champagne Ardenne que le gouvernement voudrait supprimer, 43 pour les seules Ardennes. La baisse des effectifs serait l'argument. Mais la réalité, c'est plutôt la quasi disparition des possibilités de scolarisation des enfants à deux ans, alors que l'on sait que celle-ci est essentielle dans la lutte contre les inégalités sociales. Là où deux tiers des enfants ardennais étaient scolarisés avant trois ans il y a une quinzaine d'année, il y en a moins d'un sur cinq actuellement, très exactement 18,3% !

Dans le second degré, ce sont 177 postes qui seraient supprimés à la prochaine rentrée dans la région. Et cela va s'accompagner de regroupements : à l'heure où on parle environnement, réduction des émissions de gaz carbonique, le ministre de l'Education Nationale veut allonger les trajets pour les élèves : à Givet, les élèves souhaitant suivre la filière technologique n'auront qu'à se rendre à Revin et à Bazeilles, c'est la filière générale qui va fermer !

Il n'y aurait plus de sous ? Il faudrait faire des économies ?

D'après les estimations du journal, Les Echos, les grandes entreprises françaises cotées en bourse devraient verser 37.3 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires au titre de 2011 : 5.38 milliards pour Total (faisons faire des kilomètres aux élèves pour aller étudier, aux malades pour aller se faire soigner, pas de problème, Total empoche !), 3.71 milliards pour France Télécom Orange, 3.38 milliards pour Sanofi-Aventis ...

Cherchez l'erreur !

L'école trinque pendant que les actionnaires s'engraissent dans une imprévoyance la plus totale : L'école, c'est l'investissement de demain.
                                                                                                                                                                                                Michèle LEFLON

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