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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 04:25

Logo-bazeilles.pngSur instruction du Directeur Académique, le représentant du Ministre de l’Education Nationale dans le département des Ardennes, il est envisagé
la fermeture des sections d’enseignement général au lycée polyvalent de Bazeilles et leurs transferts vers le Lycée Pierre Bayle de Sedan. Cette décision et largement contestée par les enseignants, les parents d’élèves, les élèves et par de nombreux élus.
Photo-bazeilles.pngSans véritable concertation, ni dialogue, le Directeur Académique veut imposer son projet au détriment de la mixité entre l’enseignement général et l’enseignement professionnel qui donne de bons résultats scolaires. D’autre part, si cette décision devait s’appliquer, il existe un réel risque de connaître des classes surchargées au lycée Pierre Bayle de Sedan, alors que le lycée de Bazeilles situé en zone semi rurale serait amputé de certaines formations obligeant les élèves à des déplacements supplémentaires. Ne s’agit-il pas là d’une première étape dans la fermeture d’autres sections de formation ?
Au nom des élus communistes j’affirme ma ferme opposition à la suppression des sections d’enseignement général du lycée de Bazeilles. Nous souhaitons, au contraire, élargir le champ des orientations possibles en créant dans cet établissement une filière Economique et Sociale. Enfin, nous réclamons, plus globalement, des moyens supplémentaires pour les établissements scolaires ardennais.
Régine HENRY
Conseillère municipale de Sedan

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 04:23

Amnistie-syndicaliste.pngC'est un renoncement de plus auquel vient de se livrer le gouvernement. La proposition de loi sur l'amnistie des syndicalistes poursuivis en justice, déposée par les sénateurs communistes, n'a pas franchi le stade de la commission des lois du Sénat où elle était examinée mercredi 13 février. Le texte devrait tout de même être discuté en séance le 27 février mais le signal envoyé est pour le moins négatif.
Les sénateurs communistes avaient souhaité profiter de leur niche parlementaire, le 27 février, pour y inscrire cette proposition de loi, une revendication de longue date portée pendant la campagne présidentielle. Elle vise à amnistier "des faits commis à l'occasion de mouvements sociaux et d'activités syndicales et revendicatives". Le texte cite ainsi Xavier Mathieu, délégué syndical CGT de l'entreprise Continental, "condamné à 1 200 euros d'amende par la cour d'appel d'Amiens pour avoir refusé un prélèvement ADN" ou encore un leader de la Confédération paysanne, "condamné à payer une amende de 2 000 euros dont 1 000 avec sursis, pour s'être opposé à la construction de l'EPR, en retirant des boulons sur un pylône en construction".
"Cela s'est joué à un vote près", déplore Eliane Assassi, présidente des sénateurs communistes. Un élu du groupe radical de gauche a en effet joint sa voix à celles de droite, faisant ainsi rejeter le texte. Pourtant, E. Assassi explique avoir pris en compte les réticences des uns et des autres pour rédiger le texte et exclure de l'amnistie les violences à l'encontre de la police, des personnes vulnérables ou de moins de 15 ans ainsi que les destructions de biens d'utilité publique. "J'ai fait un effort pour rassembler le plus largement possible mais le gouvernement ne serait pas favorable à cette proposition de loi", déplore-t-elle. "Le gouvernement doit cesser de mépriser le mouvement social et l'action des syndicalistes pour défendre l'emploi et les services publics".
Au PCF, on souligne que ce rejet intervient dans un climat social tendu. "Il y a une montée de la criminalisation de l'action syndicale", juge ainsi Didier Le Reste, ancien leader syndicaliste qui vient d'intégrer le conseil national du PCF. "L'exigence d'une amnistie sociale résonne fortement : cette proposition de loi serait un beau signal envoyé par la gauche", ajoute E. Assassi. L'élue PCF de Seine-Saint-Denis fait part de "ses craintes" pour le vote du 27 février alors que la gauche n'est majoritaire que de quelques voix au Sénat. "Ce serait inacceptable que la gauche ne vote pas ce texte".

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 04:19

L-huma.pngLe 36ème congrès du PCF, qui s’est déroulé du 7 au 10 février à Aubervilliers, s'est ouvert sous le symbole de la lutte du monde du travail, puisque des délégations de salariés d'entreprises en lutte ont été accueillies en ouverture du congrès. Un sidérurgiste de Gandrange et un agent des hôpitaux publics ont fait entendre la voix des salariés en lutte.
Après le discours d'ouverture de Pierre Laurent, l'après-midi fut consacré au débat général. Malgré un temps limité donné à chaque intervenant, beaucoup de demandes d'intervention n'ont pas pu se faire. Parmi ceux qui ont eu la parole, il y a eu un pourcentage important de membres du Conseil national.
Le vendredi, les travaux du matin se sont déroulés en ruches sur le projet de texte. La matinée s'est achevée sur la présentation du rapport financier et le vote des comptes de fonctionnement du Conseil National ainsi que par une intervention de Patrick le Hyaric directeur de l'Humanité, sur l'importance de la diffusion de notre presse progressiste dans la bataille des idées. L'après-midi était consacré à l'examen des amendements. Ceux-ci avaient été examinés la veille et, pour garder une cohérence au texte de la base commune, il est clair que nombre des amendements transmis par les fédérations ne passent pas le stade de la commission. Si bien que les très nombreuses interventions portent sur des demandes de modifications, d'ajouts, etc. Il y a cependant eu des sujets soulevés qui mériteront que le débat se poursuive dans le parti, sur les questions du nucléaire par exemple. Pour les Ardennes, Michèle Leflon a fait une intervention sur la démocratie dans le parti n’obtenant aucune réponse de la commission. Il nous est aussi apparu qu’aucune réponse concrète n’avait été apportée à nos voeux ou à nos amendements. Sur la forme, la délégation ardennaise a remarqué que beaucoup de temps de parole perdu sur des batailles de “mots” et de “détail” ainsi que des problèmes personnels des fédérations. De nouveaux amendements sont présentés à cette occasion, parfois sur des questions mineures, ceci au détriment d’un débat de fond sur les réelles différences politiques exprimées par exemple dans les textes alternatifs. Il apparaît que le temps attribué pour le débat général est trop court.
Le débat sur les amendements s'est poursuivi le samedi, de même que celui sur les statuts avec des sujets souvent soulevé par les intervenants, à savoir les cellules, la répartition des cotisations, et la possibilité d’adhérer directement au front de gauche.
Le texte amendé soumis au vote du congrès a été adopté par 554 voix pour, 74 contre, 21 abstentions. Les statuts ont été adoptés par 445 voix pour, 128 contre, 28 abstentions.
Pierre-Laurent.pngLe dimanche, le débat général portait sur l'élection de la direction nationale. Jacques Chabalier en charge de la commission des candidatures présentait son rapport et la composition du conseil national qui ne comptera plus que 166 membres contre 233 précédemment et qui sera paritaire. Il a dit qu'une seule liste était soumise au vote puisque toutes les sensibilités qui s'étaient manifestées au travers des textes alternatifs y étaient représentées. Dans le débat qui a suivi, deux intervenants ont démenti son propos puisque le texte alternatif n° 2 « Combattre l'austérité, en finir avec le capitalisme » qui avait recueilli 10% des voix n'a aucun représentant.
Sur 716 exprimés, 624 ont voté pour cette liste, 92 ont voté blanc ou nul. A noter que la délégation des Ardennes a voté majoritairement contre la liste proposée pour le Conseil national.
Tout au long des 4 journées de ce congrès, ont été accueillies des délégations : Des salariés en lutte, une délégation de la CGT conduite par Bernard Thibault accompagné de Thierry Lepaon, des représentants de toutes les organisations du Front de Gauche dont J.L Mélenchon, une délégation du Parti Socialiste conduite par son numéro 2 Guillaume Bachelay, une délégation du NPA avec Olivier Besancenot, Nathalie Arthaud de Lutte Ouvrière.
Et puis des moments très émouvants avec l'accueil de la centaine de délégués internationaux d'une soixantaine de pays. Parmi eux, l'ambassadeur de la Palestine en France, le secrétaire exécutif du Forum de Sao Paulo, une représentante kurde rendant un hommage chanté aux trois militantes assassinées à Paris, l'intervention de Issa N'Diaye l'universitaire de Convergence patriotique du Mali etc. L'internationalisme était bien présent.
Nous tenons à souligner l’organisation sans défaut quant à l’accueil des délégués à ce congrès qui s'est tenu dans une ambiance fraternelle.
*La délégation était composée de 6 communistes ardennais

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