Le pays sedanais, un vaste territoire

actuellement dépourvu d’un véritable réseau de transport en commun

             La Communauté de communes du pays sedanais (CCPS) a décidé le principe de la mise en place d’un service de transports collectifs sur notre territoire (23 communes auxquelles il faut rajouter Bazeilles). J’approuve cette décision qui doit voir le jour rapidement, car beaucoup de temps a déjà été perdu. La première proposition de la part des élus communistes, de créer un réseau de transports en commun,  remonte à 1992 au conseil municipal de Sedan.

            Il convient de mettre à profit l’année 2012 pour engager le processus de structuration d’un réseau de bus sur le périmètre de transports urbains (PTU) afin que la CCSP assume pleinement sa compétence transports. L’enjeu est d’importance, puisqu’il s’agit de créer, sur notre bassin de vie, un véritable réseau de transport qui desserve efficacement l’ensemble des collectivités en intégrant les transports scolaires. C’est un acte majeur pour améliorer la qualité de vie de nos concitoyens, structurer notre territoire, contribuer au développement économique et agir pour la diminution de l’émission de gaz  à effet de serre.

            En revanche, le cadre qui sera retenu doit être plus ambitieux que la première approche faite par la CCSP et le bureau d’études. Si l’inter modalité de toutes les lignes qui seront créées, à partir de la gare SNCF de Sedan, doit être l’axe fort  de ce dossier, il apparait évident que le réseau doit offrir, pour être attractif,  le maximum de kilomètres parcourus avec un cadencement de desserte qui réponde aux besoins locaux. De même l’autonomie du réseau, face aux grands groupes de Transports, doit être affiché dés le départ.

            C’est pourquoi il me parait indispensable de réfléchir aux investissements à réaliser par la CCPS, tels que, l’achat des bus et la construction d’un dépôt. Ces dispositions supposent un financement public des transports qui prenne appui sur la Taxe versement transport payée par les entreprises de plus de 9 salariés. Taxe qui doit être portée à son maximum, dés le démarrage, soit 0,55%. Il est normal que les entreprises participent à l’aménagement du territoire sur lequel elles rayonnent. Mais la réflexion ne doit pas s’arrêter uniquement à cette contribution. Il me parait légitime que la CCSP engage le débat sur la gratuité totale des transports, comme le pratiquent plusieurs collectivités nationalement. C’est par des mesures de cet ordre, que nous offrirons à la population un véritable réseau de transport qui saura faire preuve de son attractivité et de son efficacité.

                                                                                                                                              Régine HENRY

                                                                                                       Conseillère municipale PCF de Sedan

    La semaine dernière, Général Motors a pris 7% de part dans le capital de PSA  Peugeot- Citroën. Cet accord, qui  risque de mettre à mal l’emploi ne porte aucun projet innovant. Il s’agit simplement pour le groupe américain de prendre des parts de marché sans prendre d’engagement sur des projets industriels comme par exemple pour développer le moteur à hydrogène ou les technologies de demain qui permettraient d’utiliser autre chose que du pétrole.

              Du côté de la direction PSA, celle-ci a annoncé sa volonté de créer, avec ce rapprochement, la possibilité de faire en coopération avec GM tout ce qui se faisait auparavant  de manière séparée. Ainsi pour être plus précis il est affiché comme premier objectif de mettre au point des plates formes communes à la fois pour la remplaçante de la C3 et celle de la 5008.

               Cela veut dire que les premiers emplois qui vont-être impactés sont ceux du  secteur  des  études  à  Vélizy  et   Sochaux.  D’ici à 2016, l’alliance risque

d’avoir des répercussions sur les effectifs du secteur recherche et développement et de conception des futurs véhicules.

               La direction PSA, assure qu’il n’y aura pas d’effet sur l’emploi industriel mais jusqu’à quand ? La même direction n’a-t-elle pas confirmée que cette alliance n’allait pas dispenser les deux groupes de résoudre, chacun de leur côté, le problème de la surcapacité de leurs moyens de productions en Europe.

               Une chose est sûre, alliance ou pas, les salariés peuvent s’attendre à de mauvais coups. En effet, PSA et GM n’ont qu’une obsession : réduire leurs capacités de production en Europe. Pour rappel, PSA va y supprimer cette année 6 800 postes (le site de Charleville est lui aussi impacté par des suppressions de postes), sans compter les fermetures programmées des usines d’Aulnay sous Bois et de Madrid et les menaces sur Sevelnord à Hordain. Quand à GM Europe, après 8 000 suppressions de postes depuis 2009, il a fermé l’usine Opel d’ANVERS en 2011 et envisagerait le même sort pour celles de Bochum (Allemagne) et Ellesmere Port (Royaume –Unis).

               Dans cette nouvelle organisation, comment le tissu industriel dans nos régions, comment tout le réseau français de sous-traitants pourra-t-il être pris en compte dans cette nouvelle configuration ?  Lorsque l’on voit qu’actuellement tous les projets sont gelés voir supprimés sur le site de Charleville, aucun investissement cette année, à l’heure actuelle aucuns gros chantiers de programmés au moment des congés, les sous traitants payent cash la politique de casse de la direction PSA.

               La branche automobile traverse peut-être une mauvaise passe mais les profits sont quand même au rendez-vous pour les actionnaires. Gefco (transport),  PSA ainsi que l’équipementier FAURECIA font du bénéfice.

               Cet accord provoque beaucoup d’inquiétudes dans le groupe ainsi que sur le site ardennais. En effet, Charleville est la seule fonderie qui existe dans cette alliance et lorsque l’on entend sans cesse dire que le site est en déficit et qu’il faut faire de plus en plus d’efforts  on se demande où cela va nous mener surtout quand  les effectifs continuent à fondre

WARNET Fabien salarié PSA

 Conseiller municipal Charleville Mézières

Un déplacement en bus (21€) est envisagé.

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Ces derniers jours nous assistons à une véritable dynamique de la campagne du Front de Gauche et de son candidat Jean Luc Mélenchon. Les succès des meetings de Villeurbanne, Montpellier et Blanc-Mesnil se conjuguent avec le succès des initiatives prises dans les circonscriptions. 

Dans un contexte marqué par la volonté de Sarkozy d'imposer des mesures de régression sociale jusqu'au bout de son mandat, nous entrons dans une phase de campagne qui s’accélère.

L'enjeu pour le Front de Gauche et les communistes n'est pas d'en rester au succès des meetings ou des bonnes prestations médiatiques, mais d'ancrer en profondeur cette campagne. Pour y parvenir il est impératif de favoriser la mobilisation de tous.

Si la gauche marque son retour à l’occasion de ces élections c’est en effet à l’engagement militant qu’on le doit. Et la création du Front de Gauche, dans lequel les communistes prennent toute leur place n’y est pas pour rien. La dynamique et rassembleuse campagne de Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche, au sein duquel le PCF prend une part très active en déploiement militant et en créativité politique, crée l’événement.

Mettre en évidence ces données nouvelles veut surtout dire que, dans les semaines qui viennent, il est nécessaire d’accélérer le mouvement. Rien n’est encore réglé définitivement pour permettre de battre l’hyper-austérité sarkozyste et de sortir nos concitoyens des souffrances sociales qui les assaillent. Mais tout reste possible, dans un sens positif pour le monde du travail et de la création, grâce à l’efficacité de l’alliance du Front de Gauche qui fait bouger la situation en crédibilisant la possibilité de battre N. Sarkozy, en faisant  reculer l’extrême droite et en donnant un sens transformateur et populaire  à la gauche et à l’écologie politique dans leur ensemble. De plus en plus  nombreux sont nos concitoyens qui en prennent conscience. Ils ont fait progresser Jean-Luc Mélenchon de 4% à près de 10% des intentions de vote.

Incontestablement, l’élan nous permet d’espérer un dépassement de ce stade. C’est l’enjeu des semaines à venir. C’est l’enjeu pour le changement.

Un peu plus d'un tiers des Français (35%) estiment que Jean-Luc Mélenchon est le candidat à la présidentielle qui défend le mieux les ouvriers, le candidat PS François Hollande arrivant en deuxième position avec 30%, selon un sondage TNS-Sofres pour l'émission Dimanche+ (Canal+). Viennent ensuite François Bayrou (16%), Nicolas Sarkozy (12%), Marine Le Pen (10%), Nathalie Arthaud (8%), Eva Joly (7%), Philippe Poutou (5%). Les autres candidats recueillent moins de 5%.

            Pour 12%, aucun des candidats ne défend vraiment les ouvriers, tandis que 16% sont sans opinion. Parmi les ouvriers, c'est M. Hollande qui arrive en tête (31%), devant M. Mélenchon (25%), François Bayrou (13%), Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen (12% chacun), Eva Joly (9%), Nathalie Arthaud (7%).  Le scepticisme apparaît plus grand dans cette catégorie, atteignant un tiers des ouvriers interrogés: 14% jugent "qu'aucun" candidat ne les défend tandis que 19% sont sans opinion

            Ces pourcentages sont toutefois affectés d'une marge d'erreur bien plus importante, les ouvriers ne représentant qu'une petite partie de l'échantillon. Par ailleurs, 42% des Français estiment que la présence de trois candidats (Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, Jean-Luc Mélenchon) qui se situent à gauche du PS est "une bonne chose car ils expriment des positions et des sensibilités différentes qui méritent d'être représentées".

            37% estiment en revanche que c'est "une mauvaise chose car cela crée des divisions et ajoute de la confusion". Pour 10%, l'existence de ces trois candidats est "une chose ni bonne ni mauvaise". 11% sont sans opinion.

Les prix des carburants ont encore battu des records en ce début d’année, atteignant  plus de 1,50€ le litre pour l’essence. Quant au gazole, à plus de 1,40€ le litre il demeure très élevé. Trop élevé pour des millions de ménages prisonniers des trajets domicile-travail, des services publics qui ne cessent de s’éloigner et des pompes qui ne cessent de se raréfier – entre autres.

La pilule est d’autant plus dure à avaler que les profits des grands groupes pétroliers s’envolent, à l’image de TOTAL qui a engrangé  12 milliards de marge en 2011. Un possible blocage des prix des carburants, ou un allégement des taxes (qui pèsent très lourds comme le montre le dessin ci-dessous) deviennent indispensable. Rappelons que, jusqu’en 1982 c’était l’Etat qui fixait le prix de l’essence avant que ne soit prise la décision de le libéraliser.