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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 14:53

Hotel Région

La révision à mi-parcours du Contrat de projet passé entre l’Etat et la Région Champagne-Ardenne était au menu de la séance plénière du Conseil régional le 23 mai dernier. Signé en mars 2007, le CPER prévoit un financement à part égale Région-Etat à hauteur de 231 millions d’€uros chacun, avec un engagement à mettre conjointement en œuvre des programmes d’investissement jusqu’en 2013.

Pour mémoire, le groupe communiste s’était abstenu en 2007 lors du vote sur l’enveloppe globale du CPER estimant que l’on était loin du compte au niveau de la participation financière de l’Etat. Les élus communistes avaient par contre voté les mesures autorisant la mise en œuvre des différentes actions afin, malgré les insuffisances, de faire bénéficier les champardennais-es de projets structurants (électrification de la ligne Paris-Troyes, étude de la desserte Châlons-Vatry-Troyes, rénovation de l’immobilier universitaire, modernisation des principaux musées de la région, valorisation de la filière bois, etc.).

La révision du Contrat de projet s’est traduite par un état des lieux des actions réalisées et des projets restant à financer, avec un réajustement des crédits pour que les programmes soient réellement engagés d’ici à 2013. A mi-parcours, le Conseil régional a dépensé 103 M€, ce qui représente 47 % de ses engagements prévus entre 2007 et 2013. Sur la somme globale – qui n’a pas bougé – la Région va apporter dans les 3 ans à venir 128 M€.

 Les élus communistes (dont les deux ardennais Michèle LEFLON et Franck TUOT) ont voté ces adaptations techniques de crédits. Mais ils sont intervenus pour dénoncer la stratégie induite par le gouvernement au travers des CPER. Contrat de projet dont l’enveloppe globale en Champagne-Ardenne ne permet pas de combler le déficit d’investissement public qui frappe notre région depuis des années. D’autant que la situation s’est dégradée entre 2007 et aujourd’hui avec l’aggravation de la crise du capitalisme et des choix gouvernementaux qui se traduisent par une explosion du chômage et de la précarité, l’accélération du processus de désindustrialisation, la fragilisation de l’ensemble des services publics... A cela s’ajoutent l’asphyxie des collectivités locales par le gouvernement et les réformes des territoires et de leur fiscalité qui font peser  de  lourdes interrogations sur le déroulement du CPER   en  cours et   sur   l’avenir même   de   la contractualisation.

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