Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Catégories

3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 14:49

Lenoir et MernierOui, Philippe JARLOT a été condamné, comment aurait-il pu en être autrement tellement les preuves s’accumulaient : Délit de banqueroute, abus de biens sociaux, abus de confiance, malversation, emploi fictif, détournement et dissimulation d’une partie de l’actif, détournement de fonds, ventes occultes…

Les patrons américains de Thomé Génot (condamnés à 5 ans ferme et 20 millions d’euros) font figure d’amateurs à côté de l’ex PDG de Lenoir et Mernier-LCAB(Bogny sur Meuse)

Nous attendions donc une véritable justice pour les anciens salariés dont plus de la moitié se trouve actuellement avec le minimum social pour vivre.

Nous attendions de la présidente du tribunal, Madame PICOURY Jennyfer, qu’elle mette un coup d’arrêt à une pratique qui se développe dans les Ardennes et qui constitue à se faire de l’argent en pillant les entreprises (Thomé-Génot, Ardennes Forge, Artis, Lenoir et Mernier, LCAB….)

Nous attendions à ce que les salariés qui ont perdu leur emploi, méritent du respect pour avoir été confronté à une situation difficile tant sur le plan humain que sur le plan professionnel.

ET BIEN NON !!!  Si Philippe JARLOT a bien été condamné ce n’est qu’à deux ans de prison avec sursis et 90 000 euros d’amende pénale.

Concernant l’action civile, les juges ont estimé que le conseil général avait subi un préjudice et ont condamné P. JARLOT à lui verser 301 000 euros. Ce même conseil général qui avait refusé d’aider les salariés à sauver 100 emplois.

Maître BRUCELLE agissant au nom des patrons créanciers à lui aussi obtenu que P. JARLOT lui verse 176 347 euros au titre du préjudice subi. Soit un total de 567 347€, qui seront vite payés avec la vente de sa maison à Tahiti et quelques terrains sur ceux qu’il vient d’hériter.

Les anciens salariés eux n’ont eu droit qu’au mépris.

Pour preuve, sur le compte rendu du jugement, on peut lire : Le tribunal retient que les anciens salariés ne peuvent souffrir, à raison des délits d’abus de biens sociaux et de banqueroute commis par Monsieur JARLOT, que d’un préjudice qui, à le supposer établi, est indirect.

En ce sens, les délits d’abus de biens sociaux et de banqueroute commis par Monsieur JARLOT au préjudice des sociétés qu’il dirigeait, ne sont pas la cause directe du préjudice invoqué par les salariés. Par conséquent, il y’a lieu de déclarer irrecevables les constitutions de partie civile des 133 salariés.

Voilà comment la justice est rendue dans notre département, ce sont ces mêmes juges qui ont condamné lourdement des manifestants après avoir été arrêtés brutalement.

Ces mêmes juges qui accordent une indemnisation pour le préjudice du conseil général UMP et le préjudice d’un notable, mais qui déclarent irrecevable le préjudice de dizaines de familles jetées dans la précarité. Bien entendu, nous ferons appel de cette décision, en espérant qu’à Reims, la justice retrouve ses lettres de noblesse.

                  Article du site internet « Lenoir et Mernier-LCAB »

Partager cet article
Repost0

commentaires