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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 15:21

Petition         Au prétexte de réduire les déficits publics se prépare un véritable coup de force. Personne ne souhaite que le budget national, celui de la sécurité sociale, de sa région ou de sa commune soit en déficit. Personne ne se satisfait d’un endettement insupportable. Les causes de ces déficits et dettes sont-elles dues à des dépenses sociales et publiques excessives ? Certainement pas ! Année après année, celles-ci reculent. Il ne s’agit pas d’un excès de dépenses pour le bien commun et la solidarité, mais d’un manque de recettes. Il est le résultat des cadeaux fiscaux et sociaux offerts aux plus fortunés, aux détenteurs de capitaux et aux grandes entreprises du CAC 40.

La liste est longue des cadeaux faits au capital : Le conseil des prélèvements obligatoires estime à 172 milliards d’€uros le manque à gagner en 2010 pour les finances publiques, au titre des exonérations de charges fiscales et sociales.

Le pouvoir de droite et les institutions européennes ont décidé de se servir de cette situation, qu’ils ont créée, pour imposer dans toute l’Union Européenne des purges sociales inconnues depuis la Seconde guerre mondiale. Pire, la Commission de Bruxelles veut décider a priori de la nature des budgets nationaux avant et à la place des Parlements nationaux. Et voilà que le gouvernement obtempère, le petit doigt sur la couture du pantalon, en tentant d’inscrire dans la Constitution un dispositif visant à interdire le déficit public, au-delà de ce qu’autorisent les traités de Maastricht et de Lisbonne.

Cela se fait dans un incroyable silence médiatique et politique ! Rien sur ce véritable coup de force contre les droits sociaux des peuples et contre leur droit à décider. Ceci s’inscrit dans une opération plus vaste encore : celle du projet dit du « Pacte pour l’€uro plus » qui a pour objectif d’imposer pour longtemps l’austérité aux peuples, alors que les banques et les institutions financières se gaveraient sur le dos des travailleurs et des retraités.

Ce pacte diabolique pour l’argent prévoit en effet, noir sur blanc, d’abaisser les salaires ou de retarder encore l’âge donnant droit à la retraite. Il impose aux Etats de réduire plus vite les dépenses sociales et publiques. Conséquence, moins de facteurs, d’infirmiers, d’instituteurs et de professeurs, moins de conducteurs de train..... Ce pacte ouvre la voie à une Europe supranationale où les décisions se prennent encore plus en dehors et contre les populations.

            Ensemble, brisons le mur du silence sur le coup de force en cours. Alors que des peuples se libèrent en ce moment de dictatures, ne laissons pas, ici, imposer les  dictatures des rapaces des marchés financiers. Le succès de la pétition du PCF contre la vie chère pèsera dans ce sens.

 

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