18,6 % d’inflation depuis 2002
Le constat
Les critiques émises par le PCF sur le traité de Maastricht et le Traité de Constitution européenne en 2005 étaient justifiées. La vraie question aujourd’hui est de savoir à quoi doit servir l’euro, dans chaque pays et au service de quel projet européen.
Les dangers d’une sortie de l’euro
Si un pays quitte l’euro, cela implique une dévaluation de sa monnaie, tandis que sa dette libellée en euros exploserait alors que les dépenses publiques et sociales devraient encore baisser.
Une réponse offensive : la transformation de l’euro
Il ne faut pas fuir la bataille pour une autre Banque centrale européenne et un autre euro.
Le combat d’aujourd’hui est celui pour une transformation radicale de l’Europe, avec une transformation de l’euro et pour utiliser autrement la force de la création monétaire en euros de la BCE.
L’affranchissement des marchés financiers, un autre crédit pour l’emploi et la création d’un Fonds européen pour le développement des services publics sont des objectifs primordiaux. Il faut aussi poser la question de la démocratie, celle du pourvoir des peuples et de leurs élus sur la création et la gestion monétaire, face aux marchés financiers.
En outre, l’abandon de l’euro signifierait la domination sans partage du dollar, au lieu de s’appuyer sur lui pour un autre FMI et la création d’une monnaie commune mondiale émancipée du dollar pour le Co-développement des peuples.