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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 22:29

Catherine Mills

Lundi dernier, à l’Hôtel de Ville de Charleville-Mézières, la coordination ardennaise du Front de Gauche (composée du PCF, de la GU, du PG et de Convergences et Alternative) avait invité Catherine Mills, économiste communiste, pour débattre de la crise de la spéculation capitaliste.

Le succès de cette réunion (prés d'une centaine de participants) témoigne d'une forte volonté populaire de résistance à la domination des banques et des marchés financiers ...malgré le mutisme médiatique dans lequel est enfermé le Front de Gauche.

Après avoir rappelé les origines spéculatives de la dette, Catherine Mills a présenté les premières propositions du Front de Gauche : il ne s'agit pas de partager la dette et l'austérité, mais au contraire, de partager les richesses pour le bonheur des humains. Le Front de Gauche est justement  né de l'exigence de réinventer la Gauche en s'appuyant sur l'implication populaire : il s'agit de bouleverser  radicalement la vie politique de notre pays en rejetant le bipartisme, source de toutes les soumissions européennes aux diktats des marchés financiers.

L'HUMAIN D’ABORD, voilà le principal mot d'ordre du Front de Gauche : autrement dit, il faut refuser la domination du capital financier sur le travail qui est à la source de la "dette" que les capitalistes européens de tous les pays veulent faire payer aux peuples. L'attitude des dirigeants socialistes européens n'est pas claire : il faut en débattre, car quelle est la différence entre la politique d'un Papandreou ou d'un Zapatero avec celle d'une Merkel et d'un Sarkozy ? Pour le Front de Gauche, la légitimité de la dette est contestable, il faut un audit, car ce n'est pas aux peuples européens de payer les bonus empochés par les milliardaires de la finance mondialisée. Au contraire, il faut dénoncer le traité de Lisbonne adopté par l'UMP et certains PS ....contre la majorité du NON français lors du référendum de 2005.

La Résistance aux traités de l'Europe capitaliste passe-t-elle par la sortie de l'euro ? La question est posée, d'autant plus que l'euro est devenu le symbole de la vie chère et de la précarité dans la plupart de familles populaires.

Public C

Pour le Front de Gauche, pour secouer la dictature des marchés, il faut que le Peuple se mette en mouvement : cela commence par chaque citoyen ! Le débat de lundi s’inscrivait dans cette démarche.

 

 

J.C VanBervesseles

 

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