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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 19:53

Collectif de defense

Le collectif de défense de l’hôpital de Charleville

se mobilise pour défendre tous les services publics de santé

 

                     A l’occasion de la récente conférence de santé du territoire Marne/Ardennes Nord, qui s’est déroulée le 6 octobre à Charleville-Mézières, il a été présenté le projet régional de santé et territoires. Parmi plusieurs propositions, toutes marquées par la volonté de diminuer les dépenses en matière de santé publique, se trouvaient les orientations du schéma régional d’organisation des soins (SROS). Dans les réflexions à mener, concernant la restructuration des plateaux techniques hospitaliers, l’hypothèse d’un regroupement des maternités de Charleville-Mézières et Sedan a été avancée. Cette proposition est la stricte application de la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) votée par la droite et qui se fixe pour objectif de réformer l’hôpital public afin de mettre profondément en cause le service de santé.

 

Concernant les maternités, le document présenté rappelle que les plateaux obstétricaux présentant moins de 500 accouchements annuels ne doivent pas faire l’objet de regroupement. Or, cette règle mathématique, déjà largement contestable, n’est applicable ni à Charleville-Mézières (1900 accouchements) ni à Sedan (800 accouchements) qui se trouvent largement au-dessus des ces seuils. Dans cette situation, un éventuel regroupement n’aurait alors aucune justification médicale mais simplement l’application      d’une      démarche      comptable

destinée à faire des économies au détriment de la qualité  des interventions. Cette logique, qui est celle du gouvernement, répond exclusivement à l’exigence de rentabilité voulue par la loi HPST et à la réduction, à tout prix, des dépenses publiques. Malheureusement, aujourd’hui c’est cette réalité qui prend le pas sur le souhait, fortement exprimé, de qualité des soins et des besoins réels de la population et obligerait, les femmes enceintes à faire de nombreux kilomètres, fatigants et peu sécurisants.

 

         Dans un courrier adressé à Monsieur le Directeur de l’Agence régionale de santé, les élus communistes ont fait connaître leur désaccord avec cette conception de la santé. Au nom du maintien et du développement de la qualité des soins, indispensables à l’amélioration de la vie de nos concitoyens, nous avons souhaité un réexamen du SROS afin que soit pris en compte la nécessité du développement de l’hôpital public sur notre territoire et le maintien des maternités de Charleville et Sedan.

En conséquence, les élus communistes ont fait savoir au directeur de l’ARS qu’ils s’opposeraient avec vigueur, à toutes les tentatives de démantèlement de l’hôpital public tant en matière de plateaux obstétricaux que chirurgicaux.


 

                       

Sylvain DALLA ROSA

Membre de la Conférence santé et territoires

Pour la CGT du centre hospitalier de Charleville :
« La saignée continue »
 
     « Diminuer l’offre de soins, ne va pas diminuer les besoins de santé, cela va au contraire fragiliser notre tissu social, aggraver la désertification de notre territoire.
     La CGT ne veut pas d’un système de santé qui soigne selon un budget et non selon les besoins de la population.
     La tarification à l’activité, mise en place, depuis plusieurs années a transformé notre hôpital (comme d’autres) en un gestion purement financière et comptable.
     La loi HPST de 2009 a encore accentué cette dérive qui déstabilise le financement des hôpitaux et provoque le démantèlement du service public hospitalier……… ».
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