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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 09:31

               Merkel Sarko

Ils peuvent se réjouir, les affaires des capitalistes prospèrent

                Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont rencontrés en début de semaine à Paris pour travailler la « coordination» des politiques économiques européennes, autrement dit, comment faire avaler encore plus d'austérité aux peuples européens.

                En France, le bourrage de crâne a déjà commencé : il faut préparer l'opinion à l'austérité qui (de toute façon), serait appliquée (et cela) « quelle que soit la situation économique » selon Nicolas Sarkozy. L'UMP, qui craint la démocratie et le changement politique, tente de graver l'austérité dans la Constitution en faisant voter aux  parlementaires une règle qui interdirait à l’Etat le déficit public et se traduirait par des reculs sociaux et cela quelque soit le gouvernement.

                 Mais la France et l'Europe ne sortiront pas de la crise en continuant de se soumettre aux marchés financiers et en tuant leur économie avec des politiques qui empêchent toute perspective de croissance. Pour le PCF, deux priorités pour sortir de l'impasse: désarmer les spéculateurs et investir dans l'emploi et les services publics. Ces mesures sont possibles avec pour outil : la banque centrale européenne qui devrait utiliser autrement son pouvoir. Elle peut prêter à taux zéro aux Etats en difficulté et racheter des titres de dette publique – non pas pour payer les créanciers à court terme – mais pour financer l'expansion des services publics, comme le proposent le PCF avec l'idée de créer un fonds européen de développement social et solidaire.

                 Quant à la dette, la vérité doit être dite sur les responsabilités des gouvernements qui se sont succédés à la tête de l'Etat français et qui, en bons libéraux, ont approfondi le déficit en refusant de faire contribuer les riches, en recapitalisant les banques et en empruntant sur  les marchés financiers pour le combler. Cette part illégitime de la dette doit être annulée et de nouvelles recettes doivent être dégagées, notamment en taxant les profits. Aux responsables de payer la crise, pas à leurs victimes ! 

La croissance nulle est la conséquence de choix politiques

           Peuples d'abord L'institut national de la statistique (INSEE) annonce une croissance nulle pour l'économie française  au deuxième trimestre. Pourtant et contre toute raison, le ministre de l'Économie François Baroin continue d'afficher sa confiance et maintient la prévision de croissance de 2% pour 2011.

                A la vérité, les principaux responsables du suicide de l'économie française sont aujourd'hui au gouvernement. Ce bilan est le leur. Il a pour origine tout l'argent public détourné vers les banques et le soutien gouvernemental invétéré aux gâchis provoqués par les marchés financiers, détournement assorti d'un plan d'austérité concocté à base de RGPP, de non-remplacement d'un retraité sur deux et de pression à la baisse constante sur le pouvoir d'achat. La croissance nulle de la France n'est pas le fruit du hasard mais bien la conséquence de choix politiques.

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