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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 04:34

                 Il y a un siècle et demi, Honoré de Balzac, le grand écrivain, qui n’était pourtant pas un foudre de révolution, constatait sans aucune fioriture: « […] un gouvernement a toujours été nécessairement un contrat d’assurances conclu entre les riches contre les pauvres ».

                 Une conjuration, en quelque sorte, des plus forts contre le reste du monde. Eh bien nous y revoilà! En 2011, le monde capitaliste avance à grandes enjambées vers ce nouvel horizon: le XIXe siècle!

           Les nouveaux conjurés d’aujourd’hui sont des spectres sans visage, sans âme, sans foi ni loi: ils sont inaccessibles à quelque sentiment d’humanité que ce soit et n’ont d’autre culture que celle des chiffres qui défilent à grande vitesse sur leurs écrans d’ordinateur. Ce sont les grands prédateurs des marchés financiers:

               Les nouveaux maîtres du monde… Les petits tyrans classiques de l’histoire peuvent aller se rhabiller: Ces maîtres-là mettent à genoux les chefs d’État, les gouvernements, les Parlements, les dirigeants de toutes couleurs, d’un simple clapotis sur les machines des Bourses. Les équipes au pouvoir sont leurs esclaves. Aujourd’hui, la domination des marchés financiers sur le cerveau du président de la République, de ses ministres, et de la plupart des leaders de notre pays, prend la forme d’un immense bobard politique construit autour de la dette publique et de la soi-disant «règle d’or» à inscrire dans la Constitution. Ce bobard n’a qu’un seul but: Aliéner le peuple français aux chaînes du vieux fatalisme, lui infliger la marque du talon de fer de l’austérité et contenir toute tentative de révolte générale. La fameuse «règle d’or», c’est le contrat de Balzac: La conjuration des financiers et des affairistes pour «tenir» leur argent, quitte à ramener la vie du peuple et de la société à sa plus pauvre expression.


                         Chaque jour ou presque, le flot de l’information charrie sa part de vérité sur la crise. Ainsi, par exemple, des performances des grandes entreprises du CAC 40 que le dernier semestre a enrichi sans vergogne de 46 milliards d’euros. Cela devrait d’ailleurs donner des idées aux personnages qui règnent à l’Élysée et à Matignon: Pourquoi ne pas inscrire dans la Constitution une deuxième «règle d’or», le profit obligatoire des grands groupes français?Ainsi, aucune secousse politique, aucun choc social, aucune nouvelle étape de la crise ne les affecterait…!

Mobilisation réussie contre la casse de l'éducation

Enseignants et personnels de l’Éducation nationale, rejoints pour la première fois par ceux de l’enseignement privé, parents d’élèves, lycéens, étudiants ont manifesté dans tout la pays dans pas moins de 100 cortèges qui ont réuni au moins 165 000 personnes dont 45 000 dans la capitale et plus de 300 à Charleville-Mézières.

Ces manifestations unitaires colorées et festives à l’appel de la FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education étaient le point d’orgue d’une journée de grève très largement suivie depuis la maternelle jusqu’à l’université.

Cette journée, son ampleur et son unité, sont un signe encourageant pour construire la mobilisation unitaire interprofessionnelle du 11 octobre.

L'école française est devenue inégalitaire. Les politiques menées par la droite ont fait d'elle un instrument au service de la ségrégation sociale. Mais l’école doit permettre à tous d’accéder à une culture exigeante, commune et émancipatrice, capable d’accueillir et de faire réussir tous les enfants. Cette année, 16 000 postes ont été supprimés et 14 000 nouvelles suppressions sont à venir. Parents, enseignants, lycéens, sont très nombreux à s'opposer aux politiques menées par la droite et à réclamer une autre école. Le Parti communiste français avec le Front de gauche et son programme « L'humain d'abord », porte dans toutes les luttes sociales et électorales le projet d’une nouvelle phase de démocratisation scolaire, pour une école de la réussite de toutes et de tous. Pour cela, il faut l'arrêt total et immédiat de toutes les suppressions de postes  et  l’engagement  d’un  plan  de   recrutement  à  la hauteur des besoins. Après  la  journée

d’action réussie du 26 septembre,  le PCF appelle les enseignants, les parents d’élèves, les élus.... à continuer l’action pour lutter contre la politique du gouvernement de casse du service public de l'Education. 

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