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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 09:35

Les revendications salariales reviennent au premier plan malgré les leurres largués par l’appareil UMP : un jour d’hypothétiques primes, un autre la tentative d’opposition entre salariés mal payés au smic et titulaires du RSA qui survivent misérablement.

            La question sociale sera au cœur de l’année qui vient. Elle est l’enjeu à vif qui suscite des colères que certains s’acharnent à dévoyer vers l’extrême droite.  Elle constitue aussi l’écueil que voudraient éviter les tenants de politiques sociales-libérales, au point que la fondation Terra Nova, d’obédience socialiste, propose à la gauche de délaisser le sujet – et les couches sociales (ouvriers, employés…) qui y sont le plus sensibles – pour un discours vague sur les valeurs.

            Ce serait laisser le champ libre à l’imposture lepéniste ou aux mirages sarkozyste, et finalement vider la gauche de sens. Au-delà des échéances présidentielles et législatives, la tentative de reléguer au second rang les préoccupations sociales et l’impératif de progrès dans ce domaine apparaît comme un choix de civilisation.  Les ténors de l’UMP veulent châtier les pauvres d’être pauvres et les rendre responsables du sort que de riches patrons ont décidé pour eux.

            L’aspiration à changer la vie, le travail, l’entreprise s’exprime de multiples manières, quelquefois douloureuses ou tragiques. Elle tape à la porte sans attendre les prochains scrutins, il est urgent d’y répondre. C’est le sens de la pétition du PCF contre la vie chère.  

 

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