Fort du matraquage idéologique auquel
il nous soumet depuis des mois le gouvernement se livre à un nouveau festival de mauvais coups. On annonce des tours de vis supplémentaires étranglant les comptes publics, creusant les
inégalités, au travers de nouvelles mesures d’austérité comme une hausse de la TVA ou un renforcement des restrictions dans l’accès aux soins. Comme toujours, cette politique s’en prend au peuple
et réduit, mois après mois, son niveau de vie.
La France est, pourtant, le quatrième pays le plus riche de la planète mais la crise en cours, à en croire «le président des riches», ne serait pas due à ses choix politiques au service exclusif des privilèges de la caste qu’il défend. Les responsables seraient ceux, qui par le passé, ont eu le courage de chercher à faire coïncider progrès économique et avancées sociales, de la création de la Sécurité sociale aux 35 heures en passant par la retraite à 60 ans. Beaucoup ont payé de leur vie pour que cela voie le jour. Certains meurent aujourd’hui, dans la rue ou dans de grandes entreprises, des logiques inhumaines à l’œuvre. Il est donc urgent de rompre avec ces politiques, dont la première des conditions est que ce pouvoir-là soit défait l’an prochain à l’élection présidentielle et aux législatives.
Mais c’est aujourd’hui que la crise frappe. Si l’on ne veut pas que la désespérance, la division, le populisme xénophobe ne gagnent du terrain, c’est une grande bataille des consciences qui doit s’engager. Pour que la lumière d’un autre avenir possible, construit en commun, se remette à briller. On l’a vu au moment des manifestations pour les retraites : nous sommes des millions, toutes générations confondues, à attendre un relais politique à nos aspirations.
Ouvrir le débat national à gauche comme être présent au plus près et avec les victimes d’une politique qui aggrave la crise : tel est bien l’objectif que se fixe le Parti Communiste Français avec le Front de gauche. Dans les mois qui viennent, nous voulons faire preuve de notre utilitén
