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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 07:14

ManifOfficiellement,  le ton a changé.  Finies les sorties de la droite aux relents pétainistes sur le vrai travail et les faux travailleurs syndiqués. Explicitement abandonnée, la méthode qui consistait à réunir les confédérations syndicales pour ne jamais les entendre et les mettre face aux forfaits accomplis. La conférence sociale de juillet a eu le mérite de légitimer la négociation sociale  et d’établir  un calendrier d’échanges entre les différents acteurs sociaux. Autant dire aussi que tout reste à faire. La prise en compte des revendications du monde du travail passe par la création d’un  rapport de force qui permettra de concrétiser le changement. Deux chausse-trappes sont cependant sur le chemin.

Le premier piège et de faire passer le dialogue, le consensus et la «culture de la négociation sociale» pour les seules valeurs qui vaillent, quels que soient les résultats obtenus. Le dialogue suffirait à lui seul même s’il ni a rien au bout.

Le second piège consisterait à enfermer les revendications sociales dans une enveloppe rabougrie, où chacun n’aurait que des miettes à partager ou répartir. C’est le sort que destinent à la plupart des services publics, les premières prévisions budgétaires du gouvernement.

Le patronat, pour sa part, entend promouvoir une application très stricte de ses diagnostics et de ses remèdes. Selon lui, les difficultés qui entravent l’économie française, qui plombent les comptes publics et sociaux, et alimentent un chômage massif auraient une seule et unique origine, le coût du travail.

Qu’importent l’envolée des dividendes, le ballet des stock-options, les retraites chapeaux et les salaires faramineux du CAC 40!  La perte de la compétitivité ne viendrait pas de ces boulets que traînent au pied l’industrie française, mais des mesquines aspirations des salariés à manger convenablement, à se soigner quand c’est nécessaire, et même à se reposer de temps à autre, et notamment à partir de 60 ans. Bel exercice d’illusion!

Ce sont, hélas, de tels raisonnements qui conduiraient à privilégier le transfert des cotisations patronales maladie et famille sur la CSG pour améliorer le financement des comptes sociaux. Alors que les entreprises – surtout les grandes – ont déjà bénéficié de 172milliards d’exonérations de contributions sociales ou fiscales, ces dernières années, il s’agirait de leur faire d’énormes cadeaux supplémentaires, ponctionnés essentiellement sur les paies des salariés et les retraites. Une TVA sociale en quelque sorte, directement prélevée à la source. Ce dossier a ses adeptes dans les palais ministériels. Et des adversaires dans le mouvement social. À eux de se faire entendre et de convaincre la majorité qu’un changement de politique est possible et nécessaire.

Des étudiants précaires pour remplacer les enseignants ?

  BD    Michel Sapin, ministre de l'emploi, vient de détailler son projet de création « d’emplois d’avenir » avec en point d'orgue « les CDI à durée déterminée de un à trois ans ». Quelle bonne idée que ne manquera pas d’applaudir le patronat ! Une partie de ces contrats concerne les étudiants : les contrats d'avenir « professeur ». 6000 contrats sont ainsi prévus pour l'année prochaine et 15 000 l'année suivante. Réservés aux étudiants boursiers, ces contrats représentent de réels dangers. Dès la deuxième année de licence et pour une durée pouvant aller jusqu'à trois ans, les étudiants seraient employés dans les lycées et collèges pour des missions pédagogiques qui se rapprochent de l'enseignement. Leur rémunération est bien faible : en cumulant les aides sociales et le salaire à mi-temps, on parviendrait difficilement à 900€/mois.

Prenant acte du fait que les bourses étudiantes sont insuffisantes pour étudier dans de bonnes conditions, le gouvernement propose aux étudiants... des postes précaires pour remplacer les quelques 80 000 postes d’enseignants supprimés sous Sarkozy.

Cette mesure crée un nouveau « petit boulot » nuisible à la réussite des étudiants. Plutôt que d’instaurer les pré-recrutements nécessaires pour permettre à tous les étudiants, quelle que soit leur origine sociale, d’accéder au métier, et reconstituer un vivier d’enseignants, elle crée une nouvelle catégorie de « quasi-enseignants » précaires, peu formés et mal payés. Plutôt qu'éradiquer la précarité étudiante déjà criante, elle ouvre encore plus grandes les vannes de ce cancer qui ronge toute la jeunesse.

Il est temps de rompre avec cette logique libérale ! Les communistes exigent l'abandon immédiat de cette mesure qui va à l’encontre des besoins de l’Éducation nationale comme des étudiants. L’Éducation nationale n’a pas besoin de nouveaux précaires, ni les étudiants de nouveaux jobs !

Nous refusons que la précarité étudiante serve de prétexte à de nouvelles attaques contre le statut des enseignants. Nous réclamons une refondation de la formation des enseignants appuyée sur des pré-recrutements sous statut de la fonction publique. Nous exigeons l'embauche massive d'enseignants et de personnels à la hauteur des besoins existants.

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 15:52

Pierre Laurent"Le gouvernement manque d’ambition"

         Critique sur les 100 premiers jours du gouvernement de  François Hollande, le secrétaire national du PCF veut combattre le traité européen. La signature d’une pétition est en cours, avec un point fort à la Fête de l’Humanité, et les parlementaires communistes  relaieront cette bataille. Pierre LAURENT le fera, pour sa part, à la tête du PCF mais également au Sénat où il doit remplacer Nicole Borvo fin septembre.

 

Quel est votre avis sur les 100 premiers jours de François Hollande?

Les débuts du gouvernement sont marqués par les contradictions que l’on craignait. Nous avons voté les premières mesures fiscales positives, mais le gouvernement a mangé son pain blanc. Il est resté les bras croisés devant l’annonce des plans de licenciements, nous avons vu son impuissance face à PSA. Pour la rentrée, j’ai les plus grandes inquiétudes. Nous ne sortirons pas de la crise si nous n’y répondons que par l’austérité. Les grandes difficultés sont devant nous et face à elles, le gouvernement manque de l’ambition nécessaire.

Il n’y a pas besoin de modifier la Constitution pour faire appliquer le traité budgétaire européen. Comment réagissez-vous à cette décision du Conseil constitutionnel ?

Elle accroit dangereusement le risque d’une ratification dans le dos des Français. C’est un corset de fer que la France enfilerait en ratifiant ce traité. Le pacte budgétaire prévoit une austérité drastique avec des sanctions automatiques pour les pays qui ne respecteraient pas la réduction du déficit public. François Hollande s’était engagé à renégocier ce traité et il n’a pas obtenu de renégociation. C’est donc aux Français de trancher car la nature du pacte lui-même touche à la souveraineté nationale sur les choix budgétaires. Je continue donc à demander solennellement au chef de l’Etat de les consulter par référendum.

N’est-ce pas une bataille perdue d’avance?

Non. Le Front de gauche est mobilisé et d’autres peuvent l’être. J’en entends notamment au PS et chez les écologistes. Des associations comme Attac sont décidées à agir, des forces syndicales aussi. Je les invite à se rassembler et à tenir des initiatives communes dès la fin du mois d’août et pendant le mois de septembre. La fête de l’Humanité sera un grand rendez-vous de cette mobilisation nationale. Ce sera la bataille prioritaire de la rentrée.

Arnaud Montebourg affiche son volontarisme sur les plans sociaux. Êtes-vous convaincu?

Si c’est du volontarisme, il devrait être suivi d’actes concrets. Pour le moment, Montebourg fait de l’agitation stérile. Nous continuons à proposer l’interdiction des licenciements boursiers, et de nouveaux droits pour les salariés.

HollandeVous associez-vous à Jean-François Copé qui demande à François Hollande de revenir de ses vacances pour s’occuper de la situation en Syrie?

La diplomatie française n’est pas en vacances. C’est une polémique de bas étage. Il y a urgence face aux crimes de Bachar Al Assad. L’enfoncement dans la guerre est sans issue pour le peuple syrien. La France doit reprendre l’initiative politique et diplomatique.

Que pensez-vous des démantèlements des camps de Roms?

Ces expulsions ne peuvent pas se mener, comme sous Sarkozy, sans véritable solution alternative. Je note qu’il y a d’autres déclarations inquiétantes du ministre de l’Intérieur Manuel Valls, qui semble enclin à repousser aux calendes grecques le droit de vote des étrangers. Ce serait indigne de la gauche!

Fermez-vous la porte à toute entrée au gouvernement?

Je ne ferme aucune porte. Il faudrait pour que cette entrée soit possible que des inflexions très importantes aient lieu. Les choix actuels ne sortiront pas le pays de la crise. Nous allons multiplier les propositions pour faire évoluer la politique suivie.

La présidentielle passée, Jean-Luc Mélenchon reste-il le leader naturel du Front de gauche?

Le Front de gauche n’a jamais eu de leader naturel. C’est une construction collective. L’avenir du Front de gauche continuera à être celui d’un Front avec plusieurs porte-parole, dont Jean-Luc Mélenchon et moi-même, mais aussi des responsables d’autres sensibilités.

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 15:46

ManifPar la « prière de l’Assomption », à l’occasion du 15 août, notifiée à tous les diocèses par Monseigneur Vingt-Trois, la conférence des Evêques de France, non contente de rappeler les « dogmes » (ce qui serait son droit), intervient explicitement dans la sphère publique en rappelant à l’ordre le législateur en matière de famille.

Une telle ingérence porte un nom : le cléricalisme. Elle renoue avec les traditions les plus réactionnaires, dont le « culte marial » a toujours été le vecteur (c’est Louis XIII qui a placé la France « sous le patronage de la vierge Marie » !).

L’épiscopat français tente ainsi de ranimer, contre la majorité nouvellement élue, une guerre idéologique autour la famille –comme il le fit en 1984 à propos de l’école. Il vise en même temps (Mgr Podvin, le 14 août, sur France-Inter) le droit de mourir dans la dignité, osant parler de « choix de civilisation » -comme si la « civilisation » pouvait être décrétée par quelques prélats, bien en retard sur leur siècle…

Il s’agit d’e l’instrumentalisation politique d’un culte, qui :

·        prétend imposer à tous les catholiques l’opinion d’une poignée de dignitaires (non élus), et s’exprimer en leur nom –alors que, sur les questions sociétales (contraception, avortement, mariage, homosexualité…), de moins en moins de croyants obéissent au magistère ecclésial ;

·        stigmatise comme « requêtes particulières » les revendications d’égalité des droits des homosexuels, et identifie le « bien commun de la société » au seul mariage hétérosexuel ;

·        impose un modèle unique de famille : celle issue du mariage hétérosexuel sans divorce, et voue au malheur tous les enfants élevés autrement : familles monoparentales, couples divorcés, non mariés, homosexuels… soit aujourd’hui la majorité des enfants !

Pour nous, une conception républicaine et laïque de la famille, entraîne la reconnaissance de l’égalité entre toutes les formes de famille : mariées ou non, mono ou pluri-parentales, hétéro ou homo-parentales. Cela implique la défense des droits de chaque famille : droits économiques et sociaux, mais également droit à la dignité. Nulle forme de famille, fût-elle consacrée par un dogme, n’est plus respectable que les autres. Tous les enfants doivent recevoir protection, éducation, et aide matérielle, quels que soient les choix de leurs parents (homo ou hétéro-sexualité, mariage, PACS, concubinage, etc.), et les changements pouvant intervenir dans leurs rapports (divorce, séparation, non-reconnaissance…).

 

                                         Union des familles laïques

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 15:45

Affiche HumaParticipez  à l’événement

Politique et festif le plus important

de la rentrée

Elu depuis quelques mois, le gouvernement doit déjà faire face à des enjeux cruciaux. Référendum européen, emploi, politique sociale, le succès de la fête de l’Humanité pèsera.

Procurez-vous la vignette-bon de soutien, auprès des militants communistes, 20€.

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 07:28

TimbreUn nouveau rapport vient de le révéler, les Français et leurs enfants partent de moins en moins en vacances. La ministre du Tourisme parle de fracture touristique  et dans les pistes qu'elle évoque parle de  mettre à plat l'organisation des différents organismes, Etat, collectivités territoriales, CAF ou associations qui œuvrent à faciliter l'accès aux vacances.

Et si on appelait un chat, un chat ? Il s'agit d'une régression sociale due à l'affaiblissement du pouvoir d'achat. En ce domaine aussi, la gauche, si elle veut ne pas décevoir devra prioriser l'humain d'abord et construire une ambition économique dans cet objectif.


Les vacances un luxe ?

Les chiffres du dernier rapport sont cruels : 46 % des Français ne partent plus en vacances. Ce chiffre croit quand il s'agit des femmes seules avec enfants ou des familles ouvrières (60%). La plupart de ceux qui partent rognent sur leur budget, la durée, leur destination... Les associations comme le Secours Populaire se démènent pour offrir un jour à la mer ou à la campagne,  une sortie, aux enfants toujours plus nombreux sans autres vacances. Les raisons invoquées par les intéresses : le manque d'argent, le cout des séjours, l'angoisse du lendemain.

Les congés, un acquis populaire

C'est au cœur de la crise boursière et bancaire de 1929 que le gouvernement du Front populaire en 1936 a invente les congés payes. En même temps la gauche au pouvoir écourtait la journée et la semaine de travail, accroissait la scolarité des enfants, augmentait le pouvoir d'achat... sous les cris du patronat et de la droite de l'époque mais sans nuire a la compétitivité  comme on le dit aujourd'hui.

Aux actes citoyens !

Sylvia Pinel, ministre du Tourisme parle d’améliorer l’offre et la qualité de l’offre touristique. C'est un chantier nécessaire mais, si la gauche veut ne pas décevoir, dans ce domaine comme pour le reste, elle doit attaquer au cœur des raisons de ce recul de  civilisation. Il faudra bien faire le choix d'attaquer les logiques financière qui considèrent le repos comme des  heures volées au patron, le travail comme un cout, qui place la rentabilité des capitaux devant l'intérêt des hommes et des femmes.

Pour sortir de la crise sortons de l'austérité

Les vacances, comme la sante ou l'éducation ne doivent pas devenir un luxe. Les Français et les Françaises ont élu la gauche pour que leur vie change. C'est le moment de répondre – enfin – aux urgences sociales en se donnant les moyens d'un véritable changement. Rien ne sera possible si on ne s'attaque pas au monde de la finance et à l'austérité qu’impose le Pacte budgétaire européen, et la moindre des choses serait que sur ce pacte les citoyens aient la parole et se prononcent par referendum.

ReferendumLe PCF, avec le Front de gauche proposent :

 

       → Une augmentation significative du smic, des salaires et des pensions

       → Un moratoire sur les plans de licenciements et une loi interdisant les licenciements boursiers

       → L'arrêt général de la RGPP (révision générale des politiques publiques), le développement de                    l'emploi et des services publics pour répondre aux besoins                                                   

       → La mise en place d'un pôle public bancaire et financier                                                        


 

QUELQUES CHIFFRES :

2009 :   78% des français partent en vacances

2010 :   73% des français partent en vacances

2011 :   69% des français partent en vacances

2012 :   54% des français partent en vacances

2012 :   3 millions de jeunes n'ont pas de congés

 

 

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 07:21

 

Le Crédit agricole a décidé une vaste restructuration de ses agences bancaires au plan national. Dans notre département, les conséquences sont importantes avec l’annonce de la fermeture de plusieurs points de vente à Nouzonville, Renwez, Bogny sur Meuse ou Maubert Fontaine. Au total, ce sont une dizaine de sites qui vont être touchés dans les Ardennes sur les 41 en service actuellement. Légitimement, les habitants des communes et les élus locaux ont fait connaître leur colère. D’autant qu’aucune concertation n’a été menée par le Crédit agricole et c’est souvent par la presse locale que l’information circule. Outre la dégradation du service pour les clients, c’est plusieurs emplois qui sont menacés avec cette restructuration. Une étude avait chiffré à plus de 2000 emplois en France qui devaient disparaître à l’horizon 2012 avec toutes les fermetures programmées dans le secteur bancaire en général.

Au Crédit agricole, comme dans les autres banques, c’est la réalisation d’économies de gestion pour plus de bénéfices qui guide la décision. Les distributeurs automatiques, les opérations par internet ou l’apparition de nouveaux métiers comme les courtiers de crédit à domicile expliquent ce désengagement des banques. Car le Crédit agricole ne fait pas exception dans le monde bancaire. Au final, c’est le service de proximité et l’emploi qui vont trinquer. Alors que l’on parle beaucoup d’aménagement du territoire et de développement économique, comment être attractif quand certains désertent le terrain.

 

Credit Agricole

 

Pour des centaines de personnes il faudra désormais faire des dizaines de kilomètres pour effectuer une opération bancaire. Les plus fragiles socialement et notamment ceux qui ne disposent pas de moyen de transport vont être les premières victimes. Le slogan du Crédit agricole, "Le bon sens à de l’avenir" va t-il devenir une publicité mensongère ?

Logo CARéaction de

Josiane Rambourg,

maire-adjointe PCF de Nouzonville 

« Je suis très en colère par la décision de fermeture des  agences du Crédit Agricole dont celle de Nouzonville. C’est encore un service de proximité qui ferme et tout cela sans   qu’aucun courrier ne soit adressé aux clients de ces agences. L’annonce a été faite  par un article dans la presse. Il s’agit d’un véritable mépris pour tous les clients et la vie économique locale. C’est l’attractivité de notre commune qui se dégrade.

Comment vont faire nos anciens, les personnes à mobilité réduite et ceux qui n’ont pas de moyen de locomotion pour se rendre soit à Charleville -Mézières ou à Monthermé.

J’ai demandé  au directeur du Crédit Agricole du Nord -Est de revoir cette situation qui est inacceptable pour une ville de plus de 6000 habitants. »

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 07:19

BusDébats, actions, arts, spectacles...

 

La prochaine Fête de l’Huma se tiendra quatre mois seulement après qu’une majorité de notre peuple ait décidé de tourner la page du pouvoir sarkozyste avec la volonté de mettre en œuvre une politique de progrès.

            Elle va donc constituer un événement déterminant de débats et d’actions pour que la gauche réponde aux espoirs qui viennent de se lever. En même temps, comme chaque année, elle va être un formidable espace d’art et de spectacles vivants, de concerts avec Patti Smith, New Order, Hubert-Félix Thiéfaine, Peter Doherty, Bénabar, Shaka Ponk et bien d’autres.   La Fédération des Ardennes du PCF organise un déplacement en bus. Prix 40 € avec la vignette d’entrée, le samedi 15 septembre.    Téléphone 03 24 56 40 43

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 07:16

Sans titreDans la nuit du 4 août 1789, les députés de l'Assemblée nationale constituante proclament l'abolition de tous les droits et privilèges féodaux. Six heures à peine de discussions, marquées du sceau de l'enthousiasme et de l'unanimité, suffisent pour abattre tous les cadres sociaux de l'Ancien Régime. À la faveur de cette nuit d’euphorie parlementaire, tous les citoyens sont déclarés égaux devant la loi. Mais cette égalité reste limitée par la propriété et le suffrage censitaire... Les jours suivants le clergé essaya de revenir sur la suppression de la dîme mais le président de l'assemblée Le Chapelier n'ayant accepté que des discussions sur la forme,   les   décrets   du   4   août   furent  définitivement   rédigés   le  11.   Louis

 XVI n'accordera sa sanction à ces décrets que contraint le 5 octobre. Afin de donner corps à cette abolition, les députés vont dès lors œuvrer à la rédaction d'une déclaration des droits : la fameuse Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789.

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 23:23

FDGPSA, Doux, Sanofi, SFR, Air France... plus de 40 000 suppressions d'emplois sont annoncées pour les mois à venir dans l'industrie et les services.  En faisant gagner la gauche, les Françaises et les Français ont placé l'emploi en tête de leurs priorités. La nouvelle majorité est face à une épreuve de vérité.           

Les communistes, leurs élus, expriment leur solidarité envers les travailleurs et leurs familles en même temps que leur colère. Ils disent que l'on peut contrer ces plans dits sociaux et créer de l'emploi à la condition de s'attaquer à la finance, de relancer le pouvoir d'achat, de donner de nouveaux droits aux salariés.

avec le front de gauche, le pcf propose pour l'emploi

► Un moratoire immédiat sur toutes les plans de licenciements, exécutoire par le Préfet en raison des troubles à l'ordre public causé par les décisions intempestives de supprimer des emplois ou de fermer des sites afin d'élaborer des contre propositions.

► Le vote à l'Assemblée nationale de la loi contre les licenciements boursiers dans les entreprises qui réalisent des bénéfices, adoptée par la gauche au Sénat sur l'initiative des parlementaires communistes.

► Des droits  pour les salariés, leurs délégués, les comités d'entreprise pour faire valoir leurs alternatives. Ils pourraient alors imposer des diminutions du « coût du capital » (intérêts des banques, dividendes, prélèvements sur la sous-traitance...) plutôt que du « coût du travail ».

► Un Pôle public financier visant à moduler le taux du crédit en fonction  de l'intérêt mesuré pour l'emploi, la formation, les salaires, la recherche, le développement et le progrès écologique.

► Une relance de la consommation par l'augmentation du pouvoir d'achat des familles ce qui passe notamment par une augmentation significative du Smic.

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 23:20

Ardenne ForgeAu nom des élus communistes, Franck TUOT conseiller régional et Sylvain DALLA ROSA vice président de Cœur d’Ardenne (Michèle LEFLON, vice présidente du conseil régional était excusée), viennent de rencontrer une délégation des ex-salariés d’Ardennes Forge à Nouzonville. Au cours de la réunion, la situation avec les AGS a été évoquée, notamment après la réclamation d’un indu de 560 900€ auprès des 47 ex-salariés de la part de l’organisme chargé de suppléer les employeurs défaillants. Les élus communistes ont tenu à réaffirmer leur solidarité aux Ardennes Forge victimes d’une situation injuste et à dénoncer l’attitude particulièrement  anti sociale de l’AGS. Nous avons décidé de signer le manifeste de soutien des élus Ardennais proposé par les Ardennes Forge et de demander à l’AGS de renoncer à sa démarche de faire rembourser les salariés.

Néanmoins, nous ne voulons pas passer sous silence la responsabilité des élus Ardennais de droite, B. Huré, B. Ravignon, P. Cordier ou     B. Poletti qui, alors que la droite était au pouvoir, n’ont rien fait pour empêcher la fermeture de l’entreprise Thomé Génot dont étaient issus tous les salariés qui ont intégré Ardennes Forge par la suite. Alors que ces femmes et ces hommes voyaient une lueur d’espoir avec la reprise d’une parti du personnel, tous ces élus, en responsabilité à l’époque, ont permis les agissements d’un patron voyou. Celui-ci n’avait pour objectif que de rafler les subventions publiques du Contrat de transition professionnelle pour son bénéfice personnel.

Devant cette situation, absolument dramatique socialement et écœurante politiquement, les élus communistes ont alerté le groupe des députés PCF/Front de Gauche à l’Assemblée nationale afin que le gouvernement soit saisi de cette affaire. Par la même occasion nous portons à la connaissance des députés la demande d’élaboration d’une proposition de projet de loi faite par les anciens de Lenoir et Mernier-LCAB. Celle-ci devrait porter sur la nécessité d’accorder aux salariés la possibilité de réclamer des dommages et intérêts devant la juridiction pénale.

Nous tenons également à exprimer notre soutien à l’avocat des salariés qui est accusé de saisir systématiquement les tribunaux dans les conflits sociaux. Nous rappelons qu’il existe, dans notre pays, des droits pour les salariés et il est légitime et démocratique que ceux-ci soient défendus.


 

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